Le match avait bien commencé, mais après quelques minutes de domination de notre part, ils ont pris le ballon et sont allés marquer un but imparable. Ils ont répété cette procédure avec succès à plusieurs reprises, et la mi-temps est intervenue sur le score de 5 à 1. C'est Fabrice qui a marqué notre but, plein de sang froid.

Devant l'imparabilité de leurs actions, nous avons essayé de nous organiser différemment pour la deuxième mi-temps. Cela a porté ses fruits, puisque le score final, 8-3, témoigne d'une mi-temps relativement équilibrée. But pour nous de Frank (un nouveau dont nous devons le recrutement à Lionel), et ils ont marqué contre leur camp (ils l'avaient déjà fait 2 fois au match aller). Ce geste généreux ne faisait que répondre à une tête de Philippe P, superbe, et généreuse également.

Le match s'est déroulé dans un assez bon esprit, même si notre valeureux gardien a pu souffrir d'un certain manque de retenue de leur part sur leurs actions de but, alors même que l'issue du combat n'était pas incertaine. Il est sorti du terrain assez énervé, considérant que le fait que l'attaquant "joue le ballon" ne justifie pas que le goal se prenne un coup de pied assez franc dans les côtes et un autre dans la main (je sais, c'est ridicule de se plaindre pour un petit doigt meurtri, mais quand même c'est énervant).

La semaine prochaine c'est chez Paris XX, Stade Jean Jaurès, rue Jules Guesdes, 75020 Paris.

Leur bilan depuis le début de la saisons nous donne une raison d'espérer : ils ont une défaite et un match nul. Je dis bien une raison d'espérer et non pas deux : leur défaite n'a pas été obtenue sur le terrain mais par forfait.

Un dernier mot pour Sébastien : il part à Nantes et a donc subi sa dernière défaite sous le maillot du Panthéon lundi dernier. Nous le regretterons, et pas seulement pour son efficacité sur le terrain (mais Sébastien tu seras toujours le bienvenu à l'occasion, surtout si tu peux nous faire profiter de ce que tu auras appris du collectif à la nantaise).

J'ajoute que son départ est d'autant plus regrettable que lui et moi étions complémentaires : alors que moi c'est MAL, Seb c'est BIEN.

Désolé, mais je ne pouvais pas le laisser partir sans la faire au moins une fois.

MAL