Bref, si la déontologie du chroniqueur m’oblige à évoquer ce pénalty raté par Hicham, le coéquipier que je suis ne le fait qu’avec peine. Mais sachons assumer nos défaillances, chacun peut être amené, le cas échéant, à figurer ici sous un jour défavorable. Y compris notre valeureux gardien s’il advient qu’au cours d’un match il ne soit pas irréprochable (tout peut arriver, dans le football ..).

Mais on ne va pas non plus insister bêtement sur ce pénalty. Raté.

Sauf peut-être pour essayer de trouver une explication. Car tout de même, après celui déjà raté la semaine dernière, on peut s’interroger. Il m’est alors revenu en mémoire que lundi soir, c’était la pleine lune. Se pourrait-il qu’il y ait un lien ? La pleine lune a-t-elle un effet, néfaste, sur les tireurs de pénalty ?

Pour en avoir le cÅ“ur net, j’ai recherché les phases de la lune pour les séries de tirs aux buts perdues qui ont le plus marqué nos générations : la finale de la Coupe du Monde du 9 juillet 2006, et la demi-finale du 8 juillet 1982. J’ai ajouté la défaite de l’OM face à l’Etoile Rouge, en finale de la C1 le 29 mai 1991, car Pierre m’en aurait voulu de ne pas considérer ce match également comme un événement majeur.

Les conclusions sont étonnantes : la lune était pleine le 11 juillet 2006 (2 jours après le match), le 6 juillet 1982 (2 jours avant le match), et le 28 mai 1991 (la veille du match). Je le précise : tout cela est absolument exact.

Le hasard seul ne peut expliquer une telle coïncidence. Il est donc clair que parmi les influences de la lune sur la nature et sur les hommes, figure le ratage des pénaltys. Surtout pour ceux à qui nous sommes favorables, c'est-à -dire l’Equipe de France à deux reprises, l’Olympique de Marseille (Pierre, tu me dois une bière), et bien évidemment Hicham.

Sans considérer que cela justifie totalement que notre ami Hicham ait raté ce pénalty, disons que cela peut constituer une circonstance atténuante, voire un début d’explication.

Mais nous n’allons pas nous étendre plus qu’il ne le mérite sur ce pénalty. Raté.

Précisons tout de même que cette fois-ci, Hicham a cadré son tir, ce qui représente un net progrès par rapport à la semaine précédente. Et pour être complet, il faut ajouter que le gardien ne l’a arrêté qu’au prix d’un beau plongeon. Certes, cela ne change rien au fait que le but n’a pas été marqué, mais je voulais quand même apporter ces quelques éléments de consolation.

Quoiqu’il en soit, je demande à chacun, et plus spécifiquement aux joueurs du Panthéon, de rester discret sur ce pénalty (raté), et même sur ces deux pénaltys (ratés), et de ne pas ajouter la moquerie au désarroi de notre coéquipier.

A part ça, donc, défaite 3-1 contre une très bonne équipe du Café Aveyronnais. Les quelques petites frictions liées à des différences d’appréciation avec l’arbitre sont restées très limitées, leur capitaine étant toujours soucieux de calmer les esprits. Nous n’avons pas mal joué, mais ils ont mérité leur victoire.

Prochain match lundi 16 avril (journée du 30 avril déplacée), contre Kro AS, sur notre terrain mais à 19h.

Ce sera la veille de la nouvelle lune.

MAL

PS : Pour redevenir un peu sérieux, précisons tout de même que Hicham, même s’il lui arrive de ne pas marquer les pénaltys (mais pas plus d’un par match tout de même), apporte énormément à notre équipe, sa technique et sa vision du jeu lui permettant de stabiliser notre milieu de terrain et de soutenir nos offensives.

Je n’aime pas faire de comparaison au sein de l’équipe, mais il fait clairement partie de nos 2 meilleurs joueurs (chacun peut s’imaginer être l’autre, je ne suis fâché avec personne (enfin j’espère …)).