L’un des plus actifs (là aussi) était Greg (Graig ou Greg, il faudra trancher un jour …). Il s’interrogeait sur l’opportunité pour nos attaquants de faire assaut de virtuosité dans des petits périmètres à l’approche du but adverse (« Faites chier avec les grigris dans les 18 ! »).
Son opinion semblant être qu’une bonne patate était préférable.
Et cadrée de préférence.

Certains ne comprenaient toujours pas ce qui nous était arrivé. Et comme souvent quand le désarroi vous saisit, ils cherchaient le réconfort dans les propos des sages. On se référa ainsi au charismatique Anelka dans ces termes : « Si on leur en met un, on en plante cinq ».

D’autres appelaient à la rescousse un autre philosophe contemporain, parfois décrié : « Eh oui, Jean-Michel, à force de dominer sans marquer, on s’expose aux contres. » Comment ne pas voir dans cette réflexion une référence directe à notre match ?

Plus pragmatiques, certains notèrent, concernant le but encaissé, qu’il était légitime de prendre des risques pour arracher une victoire qui n’aurait pas dû nous échapper, et qu’entre une défaite et un match nul la différence est faible, surtout quand l’adversaire n’est pas dangereux au classement. Au moins ne pourra-t-on pas nous reprocher d’avoir joué avec la peur de perdre.

Bref, nous avions tous bien les boules. La seule satisfaction étant d’avoir laissé les 3 points de la victoire à une équipe plutôt sympathique, je le répète, plutôt qu’à des $§@!#.

A ce sujet justement, nous rencontrons lundi ceux qui se trouvent 3ème au classement (nous restons devant eux pour la seule raison qu’ils n’ont pas comptabilisé tous leurs matchs).
Chez nous à 20h30.

Et une précision pour finir : contrairement aux rumeurs, Opel a encore gagné lundi. Pas trop de regrets donc : même avec une victoire nous ne leur passions pas devant (certes la défaite n’aide pas non plus).