De la mauvaise Kro Ă la bonne vodka
Par PIERRE, lundi 28 avril 2008 à 15:02 :: Saison 2007-2008 Retour :: #303 :: rss
Courte dĂ©faite 2 buts Ă 1, en match amical, lundi dernier, contre nos sympathiques adversaires de Kro AS. Que retenir de cette anecdotique dĂ©faite ? Pas grand-chose, sinon un nouveau but de Damien, le pichichi du PanthĂ©on. AprĂšs une entame de match en supĂ©rioritĂ© numĂ©rique, mais sans que la marque ne daigne Ă©voluer, les deux Ă©quipes ont fait jeu Ă©gal. Puis, le PFC a pris la mesure de son match et a fort logiquement inscrit un but sur une mauvaise passe en retraite d'un dĂ©fenseur adverse. Alors mĂȘme que ce but aurait dĂ» marquer le dĂ©but d'une dĂ©ferlante rouge, le PanthĂ©on s'est progressivement endormi, jouant sur un faux rythme, et laissant l'initiative de la rencontre Ă une Ă©quipe de Kro AS solidaire et combative. Sa pugnacitĂ© fut rĂ©compensĂ©e Ă deux reprises et les panthĂ©istes s'inclinĂšrent donc sur le score de 2 buts Ă 1, le tout dans un excellent Ă©tat d'esprit. Mais le plus important Ă retenir de cette soirĂ©e... ce fut en fait l'aprĂšs-match !
Ludo et votre serviteur quittaient le stade, lorsqu'ils furent abordĂ©s par 3 polonaises (dont l'une peut raisonnablement ĂȘtre qualifiĂ©e de charmante), en quĂȘte d'interlocuteurs anglophones. Naturellement, nous acquiesçames dans la langue de Shakespeare, pour donner la preuve de notre promesse. Il est ici utile de prĂ©ciser qu'aucune de ces sympathiques polonaises ne parlait français. Leur problĂ©matique Ă©tait simple : elles avaient laissĂ© garĂ© leur vĂ©hicule dans le parking mitoyen au stade, dont l'horaire de fermeture Ă©tait dĂ©passĂ© d'une dizaine de minutes, et elles souhaitaient rĂ©cupĂ©rer ce vĂ©hicule pour partir dans la nuit en voiture vers Londres.
Nous avons donc essayé de faire honneur à la tradition d'élégance et de bon esprit des Français, en général, et des panthéistes, en particulier. Nous avons sonné à l'interphone du garage pour expliquer la situation au gardien. Las ! Le gardien en question était en fait un télé-conseiller (qui n'était pas dans le garage), qui n'a pu nous ouvrir la porte du garage à distance. Je vous passe nos péripapétities (néologisme créé pour l'occasion pour désigner nos péripéties à proximité de péripatéticiennes... en train de faire leur business avec leurs clients, pendant que nous essayons de trouver une autre entrée du parking).
Au final, un sympathique monsieur venu rĂ©cupĂ©rer son vĂ©hicule nous a "ouvert" la porte avec son passe. Le plus dur Ă©tait fait, pensions-nous. Erreur, car la polonaise en vadrouille Ă Paris ne dispose pas d'un sens de l'orientation aiguisĂ©. AprĂšs 10 minutes, elles ont fini par trouver leur vĂ©hicule et elles ont pu sortir en utilisant le passe de notre sympathique monsieur (qui, lui, n'a pas pu sortir du garage, son badge ne pouvant servir qu'une fois). Pour nous remercier de notre aide salvatrice, les Polonaises nous ont offert une bouteille de vodka. C'est bĂȘte Ă dire, mais je prĂ©fĂšre le Coca !
Commentaires
1. Le mardi 29 avril 2008 à 01:05, par Quinze
2. Le mardi 29 avril 2008 à 04:26, par MAL
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.