C’est la première fois qu’Israël, l’Iran et la Syrie votent d’une seule voix.

Les débats ont été longs car certains pays du bloc asiatique souhaitaient également demander le remplacement d’Anelka par le sosie de Thierry Henry. Mais cette clause a été combattue par l’Irlande qui n’a pas encore digéré la main du vrai Thierry Henry et a plaidé pour Gignac. Les grecs, pas encore remis de leur défaite 2-0 contre la Corée du Sud, défaite qui pourrait les amener à faire défaut sur leur dette avant même la fin de la phase de poule, voulaient quant à eux remplacer Anelka par Cissé.

Un compromis a finalement été trouvé en n’évoquant pas du tout le poste d’avant centre dans la résolution finale.

La Corée du Nord a également demandé en séance qu’on ajoute la possibilité pour Ribéry de jouer au centre à la place de Gourcuff.

Mais les Etats-Unis s’y sont opposés avec une argumentation qui a convaincu les non alignés. Ils ont souligné que cela rappelait trop 2002. Le sosie de Djorkaeff avait alors été titularisé comme meneur de jeu, lors du match d’ouverture contre le Sénégal, à la place de Zidane blessé à la cuisse gauche. Les américains ont rappelé que ce sosie d’un grand joueur français qui avait pris sa retraite en 2001, sortait d’une saison où il n’avait joué que des bouts de match avec Bolton, et n’avait pas l’habitude du poste de meneur de jeu. Le résultat ne s’est pas fait attendre : un contrôle facile raté aux quarante mètres déclenchait le contre sénégalais et le but unique qui allait provoquer la chute et finalement éliminer, dès le premier tour de la coupe du monde, les champions du monde et d’Europe. Susan Rice, ambassadeur américaine à l’ONU, a déclaré : « Ribéry meneur de jeu ! On a connu en 2002 la même erreur avec le sosie de Djorkaeff. Nous disons plus jamais ça ».

Très impliqué personnellement dans les négociations, le président brésilien Lula a commenté : « C’est un très bon texte de compromis. Ce n’était pas la peine d’être contraignant sur la non titularisation d’Anelka car il y avait des désaccords sur le nom de son remplaçant. Bien entendu Anelka ne doit pas être titularisé : non seulement il n’apporte rien mais en plus il est sorti en marchant au mépris de l’esprit d’équipe ».

Ban Ki-moon a déclaré : « C’est un grand jour pour la communauté internationale. Nous allons maintenant nous atteler à voter une résolution obligeant Domenech à utiliser le coaching avant la 75ème minute lorsque la situation est difficile ».

Ce vote de l’ONU vient après plusieurs semaines d’intense incompréhension mondiale sur la composition et le système de l’équipe de France.

Le correspondant permanent de Panthéonfc.fr à Londres nous raconte qu’il est sans cesse interpelé par des anglais, des italiens, des portugais, des sud africains, et même par sa femme de ménage polonaise. Nous avons le même son de cloche de notre correspondant à Casablanca, Mathieu F. A New York, notre correspondant Samuel R. nous dit « ici les gens sont à la limite de la violence quand ils voient la composition de l’équipe de France, ils s’en prennent à nous en disant « it’s a f… disgrace » ».

Notre confrère du Monde, S., nous a indiqué de manière confidentielle que la rédaction du grand quotidien du soir, juste avant l’annonce du vote de l’ONU, envisageait le titre suivant en première page :

"M. Domenech semblerait commencer à créer un certain mécontentement".



Le monde entier se demande maintenant si Domenech va se soumettre au droit international ou s’il va décider, en toute impunité, de narguer la communauté internationale.

Nous pouvons révéler en exclusivité que Domenech s’apprête en fait à violer le droit international.

Le film préféré de Domenech est, comme chacun sait, « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ». Précisons tout de suite que ce film a été réalisé par les frères Zucker, car nous connaissons maintenant la propension de Roman Polanski à s’attribuer la paternité des films des autres.

Dans ce film, l’avion est en perdition car le pilote et le co-pilote ont mangé un poisson avarié. Un passager, ancien pilote de guerre, soumis à des crises d’angoisse et à des pensées suicidaires, est réquisitionné pour un atterrissage d’urgence. En approche, alors que l’avion est à quelques centaines de mètres de la piste, le responsable des secours à terre ordonne aux techniciens de la tour de pilotage « Eteignez les lumières de la piste d’atterrissage ». Les techniciens répondent « Mais les lumières leur permettent de voir la piste ». Et le responsable des secours explique «Justement, c’est ce à quoi ils s’attendent ».

Domenech ne mettra pas Ribéry à droite et Malouda à gauche, tout en délivrant Anelka du ridicule d’une titularisation. Car «Justement, c’est ce à quoi ils s’attendent ».