Mais lundi soir c'est bien 13 joueurs qui travaillaient les enchainements et le réalisme devant le but lors d'un petit match sur la largeur en fin de séance, dans une excellente ambiance, sérieuse et joyeuse.

Peut-on parler d'un hasard, alros même que l'équipe avait justement souffert d'un certain manque d'efficacité offensivé et de réalisme devant le but durant la saison dernière ? Probablement pas, tant chacun sait qu'il est plus facile de planter des buts quand on est treize et gais.

Non, en fait de hasard, il s'agit plus probablement des premiers effets du changement radical de gouvernance du Panthéon qui, lasse et molle comme toutes les démocraties déclinantes, a cédé dans un soupir d'aise et d'effroi mélangés dès les premiers coups de boutoir du chantre de la dictature éclairée, j'ai nommé le lieutenant Kader.

Et c'est imprégné de ces nouvelles valeurs de discipline, de rigueur et d'engagement que tout le groupe s'entrainait, travailait à arriver juste à temps pour le coup de sifflet de 20h30 (Pierre), ajuster les passes (Anis), assurer les contrôles (Olivier), et surtout marquer, marquer, et encore marquer, dans toutes les situations comme l'aigle de Bani Yas : des buts de la tête (Selim), du gauche (Cub), du droit (Flo), et même de la bite (Laurent). Comme quoi, l'entrainement pendant les vacances, ça paie toujours à la reprise.

En entendant le lieutenant Kader donner rendez-vous aux plus courageux à un footing jeudi soir, les observateurs avertis commençaient à se poser la question : le Panthéon a-t-il l'ambition de devenir le PSG du lundi soir ?