Je n’imaginais pas me montrer digne un jour de recevoir ce ballon vert, mais lundi dernier la chance, les circonstances et la générosité de nos coéquipiers me valurent de rentrer triomphant chez moi.

Ce ne fut pas anodin.

Ma femme fut en effet assez surprise de me voir exhiber un ballon vert et un sourire de vainqueur. Elle eut alors le réflexe de me demander si nous avions gagné le match.
Je lui répondis que non tout en continuant à sourire.
Intriguée elle me demanda si nous avions perdu.
Je lui répondis que oui.
Tout en continuant Ă sourire.

« Combien ? ». « 9 Ă 1 ».

Elle ne comprenait pas pourquoi je souriais encore alors elle me demanda ce que c’était que ce ballon. Surpris je demandai Ă mon tour « quel ballon ? ». Cette question acheva de la dĂ©concerter. « Bin le ballon que tu as dans les mains … ».
« Ah ? Le Ballon vert ? Mais c’est pas un ballon, c’est un trophĂ©e. »

Eh oui, le plus beau des trophées, celui qui est accordé par tes amis, tes coéquipiers, ceux qui perdent avec toi, gagnent avec toi, puis perdent de nouveau avec toi avant de reperdre encore.
Avec toi.
Un trophée qui fait plaisir, apparemment plus que d’autres trophées pourtant plus médiatisés, comme le prouve la photo ci-dessus.